À la veille du sommet de Lisbonne, les vingt-sept ministres des Affaires étrangères se montrent optimistes, malgré les obstacles polonais et italien.
Jeudi prochain, à Lisbonne, les vingt-sept chefs d'État de l'Union européenne devraient mettre un terme final à leurs discussions, désormais vieilles de quatre ans, sur un nouveau traité de l'UE. À la veille du Conseil européen, l'ensemble des vingt-sept ministres des Affaires étrangères, réunis hier à Luxembourg, ont fait part de leur optimisme quant aux chances de l'Europe de parvenir à un accord sur la réforme des institutions communautaires. « Notre confiance est maintenant encore plus grande qu'auparavant. Il n'y a aucune raison de ne pas être optimiste », a déclaré le secrétaire d'État portugais aux Affaires européennes, Manuel Lobo Antunes.
Plus pragmatique, le vice-premier ministre tchèque, Alexandre Vondra, constatait : « Beaucoup d'États membres veulent en finir et passer à autre chose. » Ainsi, la parenthèse douloureuse ouverte il y a deux ans avec les non français et néerlandais au référendum sur la Constitution, se refermerait avant une signature formelle du texte, prévue fin 2007.
Cinq pays - la Bulgarie, la République tchèque, l'Autriche, l'Italie et la Pologne - continuent à réclamer des modifications, mais leurs espoirs d'obtenir satisfaction sont très inégaux. N'en déplaise aux orthodoxes de la Banque centrale européenne, la Bulgarie pourra libeller ses billets de banque en caractères cyrilliques, même si le mot euro sera imparfaitement traduit. Prague, en revanche, qui souhaite rogner les pouvoirs législatifs de la Commission, a été sèchement renvoyée dans ses cordes par la présidence portugaise. Seuls les Pays-Bas soutiennent son initiative. L'Autriche, elle, aimerait limiter l'afflux d'étudiants étrangers dans ses universités, mais ses partenaires lui ont fait comprendre que sa « revendication ne pouvait pas être satisfaite dans le cadre du traité ».
Extraits du "Le Figaro", 17.10.2007
Jeudi prochain, à Lisbonne, les vingt-sept chefs d'État de l'Union européenne devraient mettre un terme final à leurs discussions, désormais vieilles de quatre ans, sur un nouveau traité de l'UE. À la veille du Conseil européen, l'ensemble des vingt-sept ministres des Affaires étrangères, réunis hier à Luxembourg, ont fait part de leur optimisme quant aux chances de l'Europe de parvenir à un accord sur la réforme des institutions communautaires. « Notre confiance est maintenant encore plus grande qu'auparavant. Il n'y a aucune raison de ne pas être optimiste », a déclaré le secrétaire d'État portugais aux Affaires européennes, Manuel Lobo Antunes.
Plus pragmatique, le vice-premier ministre tchèque, Alexandre Vondra, constatait : « Beaucoup d'États membres veulent en finir et passer à autre chose. » Ainsi, la parenthèse douloureuse ouverte il y a deux ans avec les non français et néerlandais au référendum sur la Constitution, se refermerait avant une signature formelle du texte, prévue fin 2007.
Cinq pays - la Bulgarie, la République tchèque, l'Autriche, l'Italie et la Pologne - continuent à réclamer des modifications, mais leurs espoirs d'obtenir satisfaction sont très inégaux. N'en déplaise aux orthodoxes de la Banque centrale européenne, la Bulgarie pourra libeller ses billets de banque en caractères cyrilliques, même si le mot euro sera imparfaitement traduit. Prague, en revanche, qui souhaite rogner les pouvoirs législatifs de la Commission, a été sèchement renvoyée dans ses cordes par la présidence portugaise. Seuls les Pays-Bas soutiennent son initiative. L'Autriche, elle, aimerait limiter l'afflux d'étudiants étrangers dans ses universités, mais ses partenaires lui ont fait comprendre que sa « revendication ne pouvait pas être satisfaite dans le cadre du traité ».
Extraits du "Le Figaro", 17.10.2007
En France les espoirs sont au moins à la hauteur des craintes de la ratification de ce traité...
Qu'en est il dans les pays d'Europe centrale et orientale ?
Les polonais soutiennent t'ils leur gouvernement?
Meme si les frères Kaczynski aimeraient que la Pologne dispose, comme les grands pays, d'un poste d'avocat général à la Cour européenne de justice, la ministre polonaise des Affaires étrangères, Anna Fotyga, a fait part de sa « volonté très forte et très claire d'arriver à un accord ». Les Européens ont rarement été habitués à un tel ton venant de Varsovie.
Je pense qu'on aura un accord...