Améliorez votre « Leadership » : 5 points

Nous sommes tous d’accord que le terme « leadership » est supra-utilisé, des milliers de livres et d’articles ont été écrites sur ce sujet. Dans le media, les présidents des pays et des entreprises sont des leaders, les équipes de football ont souvent un leader. Vue que dans le management de projet il ne suffit pas de courir vite et frapper fort pour être bon, voici ce que MATEO vous propose en 2010 pour améliorer vos compétences de leader : 1. Réflexion stratégique : regardez les faits et les événements en perspective ; cherchez à voir « the big picture », prenez du recul et demandez vous régulièrement « pour quoi ? » (au lieu de « quoi ? », « comment ? »)

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Pustki, l'attraction des VIDES

Publié par david On 10:50

Pustki, jeune groupe prolifique de la banlieue de Varsovie a connu une année 2007 marquante. Un troisième album, DO MI NO, des musiques de films et de théatre, des morceaux pour des compilations, Pustki lutte contre le vide. Rencontre avec Radek Łukasiewicz pour des explications en français.

On peut vous voir partout dans la presse en ce moment, tout va bien pour vous ?

Ca va très bien, de mieux en mieux. Le troisième album a eu de très bonnes critiques. Tous les journalistes de ce genre de musique semblent intéressés. Pour faire la promotion du disque, nous avons joué beaucoup de concerts, en Pologne et aussi en Allemagne. Nous sommes très satisfaits.

Vous chantez en polonais mais aussi parfois en anglais, comment se fait le choix ?

C’est un avantage de chanter en polonais surtout en Pologne... pour nous c’est naturel car le polonais est notre langue natale. Chanter des chansons en anglais en Pologne, ça complique vraiment les choses, la communication avec les gens. On joue majoritairement en Pologne pour des Polonais. Si tu es Polonais ou Français et que tu chantes en anglais parce que tout le monde parle et comprend cette langue, tu seras tout de même toujours considéré comme un étranger. Pour moi ce serait difficile et pas sincère de faire de cette manière.

Vous avez jouez en France plusieurs dates, comment cela s’est déroulé?

Nous avons joué trois ou quatre concerts à Lille, à Dunkerque et à Bourg en Bresse. Cela c’est très bien déroulé. Notre avantage, c’est que l’on parle français. Nos chansons sont en polonais mais quand tu peux présenter les morceaux et le groupe, le contact est beaucoup plus chaleureux. Les gens comprennent et ils viennent demander des informations sur le groupe. Ce qui me plait dans la musique, c’est que le language est international, tout le monde peut comprendre l’énergie. De plus, si le public s’interroge sur la signification de nos chansons, je suis satisfait, le but a été atteint. Je suis conscient que chanter en polonais à l’etranger, cela nous limite à un cercle de gens qui vraiment ont envie de franchir cette barrière. De toute manière, nous ne jouons pas pour des masses, même en Pologne donc... le problème n’est pas si grand.

Je me souviens d’un concert de Pustki dans la galerie Raster. Cette galerie se trouve dans un appartement et la police avait arrété le concert à cause du bruit.

C’est normal pour des concerts à Raster, tu joues là-bas pour dire qu’un de tes concerts a été arrêté par la police. Tout le monde est preparé et conscient qu’après trois ou quatre morceaux la police municipale va arrivée et dire : « Stop !». Ce qui est encore plus ridicule, c’est que la série de concerts organisée dans ce lieu inhabituel était sponsorisée par la municipalité pour la promotion des jeunes artistes varsoviens. Raster, ce sont nos amis et c’est bien de jouer là-bas.

Qu’est ce que ca veut dire « Pustki », les vides ?

C’est un jeu de mot en polonais. C’est un mot qui semble avoir beaucoup de sens, ça veut dire exactement « vide » au pluriel, les vides en quelque sorte. Ce qui ne semble pas très grammaticalement correct. Ce n’est pas si philosophique que ça. C’est le nom en fait de notre salle de répétitions.

Sur votre site Internet qui est en français d’ailleurs, vous écrivez que vous jouez de la musique actuelle d’Europe Centrale, de la musique à la polonaise. Vous developpez votre propre style ?

Ce qui nous intéresse c’est d’essayer de créer un genre de musique qui soit propre à la Pologne. Un style qui ne soit pas une réplique d’un mouvement venu d’Angleterre ou des USA, une scène musicale reconnaissable et liée à une aire géographique. En France justement, « sa » musique est protègée. Ce n’est pas sa musique nationale mais tout le monde peut reconnaitre le style qui s’appelle « chanson française ». Il y a eu beaucoup d’artistes connus, puis les stations de radio jouent de la musique française en majorité. C’est bien de protéger sa culture. En Pologne, nous n’avons pas cela et j’aimerais encourager les musiciens et le public à suivre cette voie, non pas en faisant de la musique de Pologne mais de la musique d’ici.

J’imagine que la vie doit être très dure pour de jeunes artistes en Pologne, il faut trouver des concerts, comment le public réagit à votre style inhabituel ?

C’est de plus en plus facile maintenant par ce que nous vendons de plus en plus d’albums. En 2001 quand nous avons sorti notre premier album, c’etait comment dire en français, « partizanka » la guerre partisane, musicale et culturelle. Nous faisions face à l’indifférence des directeurs de salle de concerts. Ca a été assez dur. Nous étions motivés et nous avons surmonté ces difficultés. En général en Pologne la situation est plus difficile qu’en France, il n’y a pas le statut d’intermittent du spectacle et lorsque tu ne joues pas ici, tu ne touches pas le chômage, tu ne touches rien.

http://www.pustki.pl/


article publie dans Les echos de Pologne (www.echos.pl) et Abus dangereux (www.abusdangereux.net) .

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